Origines

Les origines de la Morrigan semblent s'étendre directement avant le culte mégalithe « pierre des Mères ». Les Mères apparaissaient d'habitude comme des déesses triples, et leur culte a été exprimé tant par l'extase de la bataille que par l'extase de la régénération. Il est aussi intéressant de noter que les déesses celtiques de souveraineté, comme le trio d'Eriu, Banba et Fotla, apparaîssent aussi comme un trio de déités féminines qui utilisent la magie dans la guerre. L’influence de la sphère de guerre, au moyen de la magie et de l'incantation, plutôt que par la force physique, est commune à ces êtres."
Eriu, une déesse, qui est unie (connectée) à la terre à la façon des Mères, peut apparaître comme une belle femme ou comme une corneille, comme pourrait le faire la Morrigan. Disir est apparu sous des aspects semblables. En plus d'être des déesses de bataille, elles sont significativement associées au destin aussi bien qu’à la naissance et aussi, dans de nombreux cas, à leur apparition avant une mort, ou pour escorter le décédé.
Associons-la à la Lavandière à Ford, un autre aspect de la Morrigan. La Lavandière est rencontrée lavant les vêtements d'hommes étant sur le point de mourir à la bataille. En effet, elle choisit qui mourra.

Parentées

Il y a certainement la preuve (l'évidence) que le concept d'une déesse noire comme l'ébène de la bataille n'a pas été limitée aux Celtes irlandais. Une inscription trouvée en France qui parle de Cathubodva, «Lutte pour le Corbeau», montre qu'un concept semblable existait parmi les Celtes Gaulois.
Les Valkyries dans la cosmologie nordique, utilisaient autant la magie pour jeter des chaînes sur des guerriers que pour choisir qui devait mourir. Un texte trouvé en Allemagne, à Merseburg, mentionne l'Indisi, qui a décidé des fortunes de guerre et du destin des guerriers. En Scandinavie, "la Chanson de la Lance", citée dans "Njals la Saga", donne une description détaillée des Valkyries, comme des femmes entrelaçant sur un horrible métier à tisser, des têtes coupées pour des poids, des flèches pour des navettes et des entrailles pour les fils. Quand elles travaillent, elles décident des pertes humaines qui auraient lieu. "Tout est sinistre maintenant, on voit un nuage mouvant de sang dans le ciel, l'air est rouge avec le sang des hommes et des femmes de la bataille, chantant leur chanson."
Une Vieille poésie anglaise, "l'Exode", se réfère aux corbeaux comme ceux qui choisissent celui qui sera tué. Dans toutes ces sources, corbeaux, choix des tués, jets de chaînes (entraves magiques) et êtres féminins sont liés. "Comme les sources nordiques et anglaises nous les montrent, le walkurjas sont des figures de crainte et même de terreur, qui se complaisent dans la mort des hommes. Comme des nettoyeurs de champ de bataille, elles sont très près des corbeaux, qui sont décrits comme des charognards.
Ainsi, tant en Irlande que dans la littérature scandinave, nous avons une conception d'êtres féminins associés à la bataille, tant féroces qu'érotiques.
DAMONA ou MORRIGAN : on peu aussi établir un rapport avec la déesse mère des Gaulois, qui exprime la qualité féminine de son énergie maternelle et fécondatrice à travers la présence de la corne d'abondance, et souligne son appartenance à la forêt en chevauchant un cerf. Morrigan occupe les mêmes attribution, en tant que déesse de l'eau et des sources...